Quelques réflexions sur le compostage public …

Le compostage est un excellent moyen pour valoriser les déchets organiques qui encombrent nos poubelles et nos incinérateurs. En milieu urbain, peu sont ceux qui peuvent composter aisément chez eux, même s’il existe maintenant des lombricomposteurs d’intérieur.

Une des autres solutions est le compostage public dans les jardins fermés de la ville. Pour ce faire, il faut au moins 2 personnes motivées pour mener le projet, et plus l’équipe s’étoffe plus simple devient le travail de chacun, avec l’avantage de rencontrer et de partager avec de nouvelles personnes.

La taille du site dépendra du nombre d’usagers mais un minimum de 4 bacs est un bon point de départ. Il faudra également penser à un élément essentiel, la matière sèche (feuilles mortes, paille, …), et la mettre dans un bac à part et qui diffère des autres bacs (en plastique si les autres sont en bois par exemple). Le travail des volontaires consiste à :

  • Préparer les bacs avec un fond de branchages
  • Veiller à ce qu’il y ait toujours de la matière sèche (en déposer une poignée après chaque dépôt de déchets organiques).
  • Veiller à ce que le site soit propre.

Attention, les composteurs ne sont pas faits pour accueillir les tailles d’arbres et coupes d’herbes des jardins mais tout ce qui sort de la cuisine (hors carnés et produits laitiers).

Organisation des bacs :

  • Un bac ouvert à la fois
  • Remuer une à deux fois dans la semaine
  • Avoir toujours un bac vide
  • Deux bacs en cours de décomposition peuvent être réunis pour faire de la place

Il faut compter entre 2 et 3 heures de travail par mois, donc plus on est nombreux moins il y a de travail.

Quelques outils essentiels :

  • Une bonne fourche solide
  • Un petit râteau
  • Une petite pelle
  • Un bout de bâche plastique (pratique pour transvaser un bac à l’autre ou pour sortir le terreau achevé)

Le compost une fois décomposé peut être partagé entre les différents usagers ou repris par les agents de la ville pour enrichir la terre en pied d’arbres par exemple. Quel bonheur, en ville, de pouvoir participer à ce cycle de la vie tout en réduisant l’impact de notre consommation.