Une éolienne dans mon jardin
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Il vient de créer l’événement dans son petit hameau de la Seine et Marne. Jean-Pierre, 30 ans, vient de monter seul une éolienne dans son jardin. L’installation couvre désormais tous ses besoins en électricité. Retour sur les grandes étapes de son projet.
Sa réussite ne doit rien au hasard puisque Jean-Pierre a passé plus d’un an à préparer l’arrivée de cette éolienne. Au programme : prise de renseignements, inscription sur des forums Internet, comparaison entre les offres de plusieurs revendeurs, calcul de sa consommation annuelle en électricité, consultation du Plan Local d’Urbanisme (PLU), enquête de voisinage… Mais ce n’est pas tout ! Afin d’étudier les vents, il s’est également équipé d’une station-météo. Directement relié à son ordinateur, l’appareil lui a non seulement permis d’obtenir la certitude que le site était “apte à recevoir une telle installation”, mais aussi de choisir l’éolienne la plus adaptée aux conditions climatiques. Jean-Pierre a finalement opté pour un modèle de 10 Kw pouvant produire 25.000 Kwh/an, une puissance estimée “largement suffisante” pour couvrir les besoins en électricité de tous les occupants de la maison. Une éolienne aux mensurations généreuses – huit mètres de diamètre pour 11,85 mètres de haut – mais dont l’installation n’a nécessité aucune autorisation administrative. Pour se la procurer au meilleur tarif, Jean-Pierre l’a commandée directement auprès d’un fabricant chinois installé à Shanghai. Après quatre semaines de bateau, elle a été livrée à son domicile de Nemours – Seine et Marne – en pièces détachées. De “sacrés morceaux” aux dires de Jean-Pierre : trois pales en fibres de verre de 42 kg chacune, un mât conique autoporteur en trois parties dont une qu’il a d’ailleurs dû aller chercher au Havre, un générateur de 500 kg…
Un jeu de Légo
Ne restait plus qu’à l’assembler et à l’installer. En tant que technicien dans l’aéronautique, Jean-Pierre n’a pas rencontré de difficulté particulière dans la mise en oeuvre. Première étape : les fondations. “Elles dépendent de la taille et de la hauteur de l’éolienne, précise-t-il. Les miennes devaient faire 8 m3, ce qui représente 16,5 tonnes de béton à couler”. Après avoir établi la connexion électrique entre son installation et sa maison, Jean-Pierre s’est attelé au montage. Si une partie des éléments a pu être assemblée au sol, le reste n’a pu l’être que dans les airs avec, pour l’étape finale, l’intervention d’un grutier. “Ce travail n’avait rien de compliqué, il suffisait de serrer des boulons, commente l’auto-constructeur. Cela ressemble à un jeu Légo géant”.
L’éolienne a pu être mise en marche dès la libération des pales. Jean-Pierre précise qu’avec un volume sonore maximum de 38 décibels, elle n’engendre aucune gêne pour le voisinage. Son principe de fonctionnement est simple : lorsqu’il y a du vent, elle charge des batteries qui sont reliées à un onduleur, lequel convertit le courant continu en courant alternatif pour alimenter la maison. “Nous sommes désormais complètement autonomes, mais cela n’a rien changé au quotidien, insiste Jean-Pierre. Tous nos équipements fonctionnent comme avant, sans la moindre coupure. Pour l’éclairage, il n’y a d’ailleurs pas de différence au niveau de l’intensité”. En cas d’absence de vent, le basculement sur le réseau EDF se fait automatiquement. Au final, en décidant de tout faire lui-même, Jean-Pierre est parvenu à réaliser d’importantes économies : tout compris, le dispositif ne lui a coûté que 16.000 euros au lieu du double. Un investissement qu’il espère voir rentabilisé en sept à huit ans.
Une fleur solaire illumine un restaurant lyonnais
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Le parc du restaurant Fond Rose s’est enrichi d’une nouvelle fleur un peu particulière : une SmartFlower photovoltaïque qui produit une électricité autoconsommée par l’établissement. Ce dernier s’est engagé dans une démarche de développement durable que nous dévoile Vincent Gullon, le responsable des opérations pour les restaurants & brasseries de Lyon – Bocuse.