Laissons pousser !

Le projet Laissons pousser ! invite les citoyens à semer des fleurs sauvages sur l’espace public et à porter un nouveau regard sur la biodiversité des pavés.

Des mini-prairies de fleurs sauvages se mettent à pousser dans les espaces urbains délaissés. Et c’est vous, habitants des villes, qui les plantez en bas de chez vous.

Pour ce printemps 2010, une quinzaine de communes et organismes sont de la partie, dont Clamart, Malakoff, Paris, Bagneux, Fontenay-aux-Roses (mais pas Vanves quel dommage !). Chacun s’engage à distribuer gratuitement à ses habitants les sachets de graines de Laissons Pousser ! et à autoriser les plantations sur des espaces identifiés. Ici, ce sont les écoles qui vont semer, là les amicales de locataires, plus loin, les associations de jardins partagés, ailleurs, les particuliers-jardiniers…

Et pourquoi ?

Parce que 2010 est l’année de la biodiversité…

La biodiversité n’est pas qu’une affaire de grands espaces naturels, de forêts ou d’océan. Les villes ont aussi leur rôle à jouer pour sauvegarder la richesse biologique. Et même le béton peut se faire accueillant pour la nature sauvage. C’est ce qu’entend prouver l’opération Laissons Pousser, en créant des jardins de poche, refuges de la faune et la flore dans tous les recoins.

Parce qu’on veut tous de la nature dans nos villes…

Sept Français sur dix estiment qu’il n’y a pas assez de végétal en ville, selon une enquête Unep-Ipsos 2010. Et pour 93,5% des Français, le contact avec les plantes, les végétaux et les jardins est un aspect important de leur équilibre quotidien. Enfin, en Ile-de-France, une personne sur trois regrette de ne pas avoir assez de liens avec la nature et les jardins.

Pour encourager les citadins à investir leur quartier…

Jardiner en bas de chez soi peut avoir toutes sortes d’effets secondaires bénéfiques : faire connaissance avec ses voisins, engager la conversation avec les commerçants, s’approprier son quartier, apprendre à le respecter davantage, vouloir l’embellir et imaginer toutes sortes de choses pour que la vie y soit plus douce…

Pour ré-apprendre à observer la nature ordinaire…

Tiens, un pissenlit dans une fissure du bitume ! Sublime, cette ortie le long du grillage… C’est fou, c’est la première fois de ma vie que je vois un papillon à ma fenêtre ! Semer la biodiversité en ville, c’est provoquer tout un tas d’événements extraordinaires susceptibles d’émerveiller nos journées.

Parce que c’est beau, une rue pleine de fleurs des champs…

Un point c’est tout.

Voir l’article de la Ruche sur un sujet similaire

Planquez vos friches : la guérilla du jardinage a commencé