Ondes, wi-fi, antennes : ce qui va changer

Lu dans Libération de ce 24 janvier 2014

Pendant que la réunion de la Ruche rassemblait  hier soir une cinquantaine de personnes autour de la question « Antennes-relais, wi-fi et autres ondes », les députés délibéraient à l’Assemblée nationale. Voilà l’article de Libération à ce sujet :

Les députés ont adopté jeudi un texte posant quelques règles de base en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques.

Les députés ont voté jeudi, en première lecture, une proposition de loi visant à un peu mieux encadrer l’exposition aux ondes électromagnétiques. Le texte porté par la députée Laurence Abeille (EE-LV) a été adopté dans la soirée. L’année dernière, à la même époque, la députée avait pris une claque : sa proposition, inscrite à l’ordre du jour, n’avait même pas été débattue dans l’hémicycle, renvoyée d’un revers de main en commission par le gouvernement. La députée a depuis retravaillé son texte en concertation avec le cabinet de Jean-Marc Ayrault. Le revoilà, donc, légèrement lifté pour être le plus consensuel possible. «Une première réponse» aux préoccupations portant sur les ondes, a dit le ministre de l’Écologie, Philippe Martin. Le texte doit maintenant être discuté au Sénat. Revue des principales mesures.

Sur l’implantation de nouvelles antennes

Aujourd’hui, quand un opérateur veut installer une nouvelle antenne, il contacte le propriétaire de l’immeuble qui l’intéresse, s’entend avec lui et demande l’autorisation à l’Agence nationale des fréquences (ANFR) qui vérifie sur le plan technique s’il n’y a pas d’interférence électromagnétique. Le maire ou les riverains ne sont souvent ni consultés, ni même informés, et découvrent la plupart du temps l’antenne une fois qu’elle est installée.

Le texte de loi propose d’introduire de «la concertation», en réunissant en amont autour de la table riverains, opérateurs et maire. Si la concertation locale n’aboutit Si la concertation locale n’aboutit pas, une tentative de conciliation sera menée à l’échelle départementale, sous l’égide du préfet. «Au bout du compte, l’ANFR gardera le dernier mot mais ne se basera plus sur des critères simplement techniques. Ce sera une décision d’opportunité, en prenant en compte les bâtiments voisins, comme une école par exemple, ou une crèche», explique un conseiller de Laurence Abeille.

Sur les antennes déjà  installées

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