Festival 2010: Mercredi soir : déchets à ménager

Très (trop!) peu de spectateurs à la séance de mercredi soir où était projeté le film “Déchets à ménager” de Cécile Couraud. A défaut d’être nombreux, les spectateurs se sont offert un débat de très grande qualité. Le film soulève beaucoup de questions: incinération, réduction des déchets, emballages, politiques publiques en France et à l’étranger, puissance des exploitants, santé publique, fiscalité, etc. Un grand merci à Sébastien Lapeyre, directeur du Centre National d’Information Indépendante sur les Déchets (CNIID) qui a su partager avec nous son expertise et sa très bonne connaissance des problématiques notamment locales. Car la gestion des déchets – leur réduction et leur élimination – est avant tout une question de politique locale. Et pourtant, à part une conseillère municipale et d’agglomération du groupe Verts, Associatifs et Citoyens (d’opposition donc), et un conseiller régional d’Europe Ecologie, pas un seul responsable politique, décideur, professionnel de la filière n’a jugé intéressant de voir le film “Déchets à ménager” ni de participer au débat: désintérêt, peur de la controverse, refus du débat? Comment ne pas s’interroger quand Monsieur le maire de Vanves, Bernard Gauducheau, qui a accordé au festival un soutien financier de la part de la municipalité, est, au sein de l’agglomération GPSO, vice-président en charge du développement durable et de l’environnement, les déchets (!) et l’aménagement de la ville! Nous avions pourtant exprimé clairement et à différents niveaux, notre souhait de voir ces personnes participer à la soirée.

La Ruche n’a pas dit son dernier mot sur la question. Elle suivra attentivement et activement le déroulement du plan de réduction des déchets récemment engagé par l’agglomération Grand Paris Seine Ouest. Elle continuera à promouvoir la réduction des déchets à la source et la généralisation du compostage, à parler de ce qui se passe dans les environs et plus loin, à échanger avec le CNIID, etc. Si vous pensez comme nous qu’il y a beaucoup de choses à améliorer, et pas seulement de la part du consommateur, si vous pensez que les citoyens ont le devoir et le pouvoir d’influer sur les politiques publiques, rejoignez-nous à la Ruche. Si nous sommes nombreux, nous aurons plus de chances de nous faire comprendre et entendre.